Pieds nus sur des pierres
Habillé de feu j'écoute
Des paroles de miel d'orties.
Habillé de feu attentif
Au silence des cailloux.
J'attends l'absence
Dans le cœur des hommes
J'attends la derniere peur
Après laquelle nous serons
nus et crus des insensibles.
Que l'ultime peur des insatiables
Les dévore, de frayeur
Que leurs larmes coulent
Dans ces rivieres crasseuses.
la terreur de la simplicité
Dans le cœur des hommes
Comme un glas silencieux
Echos de l'après qui vient.